Né à Bruxelles dans les années 80’, Alexandre Lam est un esprit de la Génération X façonné par la chute du Mur de Berlin et les larsens grunge. À 18 ans, tandis que ses amis s’essaient à l’ecstasy, il prend un aller simple direction l’ex-URSS. Il étudie les lettres, le théâtre et l’art contemporain entre Saint-Pétersbourg et Berlin, évoluant entre la littérature russe et l’underground berlinois. Ensuite, Alexandre s’envole à Hanoï où il enseigne la littérature, et au Canada où il obtient un doctorat en philosophie, avec une thèse sur le plaisir. De retour à Bruxelles, il enseigne la méthodologie de la recherche.

Son premier roman – Pornokrat – est une fiction sur l’économie du plaisir, une version punk de sa thèse, où sexualité et pouvoir s’allient dans une dystopie postmoderne. « Une partouze de la pensée », selon Alexandre qui confie avoir été inspiré par Sade et Marcuse et influencé par Bataille, Despentes et Bret Easton Ellis. Pornokrat, premier volet d’un triptyque sur le fascisme, a l’honneur d’être préfacé par le philosophe Dany-Robert Dufour, auteur de La Cité perverse, et le plaisir d’être baptisé par une cuvée de Beaujolais à son nom.